Le projet et le site

Les sauvetés sont apparues au début du 11ème siècle, dans une période de profonds bouleversements. Créées dans le cadre de l’institution de la Pax Deus et du droit d’asile, elles jouissaient d’une garantie de non-agression. Elles ont immédiatement constitué des lieux d’asile et de paix.  Toute personne trouvant refuge en ces lieux bénéficiait d’une protection des conditions extérieures. En échange de quoi, il ou elle devait faire siens les règlements qui rythmaient la vie du lieu.

Les sauvetés ont contribué au développement de la maîtrise de l’humain sur le paysage en rendant fertiles des terres désertes. Elles étaient des étapes essentielles sur les chemins de pèlerinage.

La région

La Sauveté se situe dans les Hautes Pyrénées, sur la commune de Galez, au cœur des paysages montagneux et forestiers pyrénéens, à 1h15 de voiture de Toulouse et à 45 mn de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées. La gare la plus proche est celle de Lannemezan, à 15 mn en voiture.

Cette région, choisie avec soin, a accueilli la plupart des Sauvetés historiques, et se situe sur le chemin de Saint-Jacques, le pèlerinage le plus connu du monde chrétien. Elle demeure préservée du développement urbain et touristique tout en étant accessible. La nature y est diversifiée, pour partie encore sauvage, et fait l’objet de politiques volontaristes de préservation.

Retraites et séminaires de méditation

La Sauveté accueille des retraites et des stages de méditation. Mettant à profit sa situation et son environnement préservé, le lieu est idéal pour que le retraitant puisse approfondir son expérience de la méditation. Il est entretenu et développé dans cette perspective.

Les infrastructures sont développées progressivement en vue de pouvoir offrir notamment : une salle de séminaire pour accueillir des enseignements, l’augmentation des capacités d’accueil, le développement de chalets dédiés aux retraites strictes, une maison indépendante pour les enseignants…

Un lieu en harmonie avec les espaces naturels

Nichée au creux d’un vallon, la propriété se compose d’un corps de ferme, composé d’une partie d’habitation, d’anciens greniers et d’une grange à l’architecture typique de la région, environnée de 11 hectares de terrain. La partie basse est occupée par des terres cultivables (5,5 ha), la partie haute par des bois (5,5 ha). Une source jaillit en amont et alimente les bâtiments du corps de ferme.

Les terres sont fertiles et les bois riches de plusieurs essences intéressantes. Une rivière coule en contrebas et une source jaillit en contre haut de la propriété, permettant une bonne irrigation des terres et prévenant toute sécheresse.

Ancienne ferme, les espaces bâtis sont intégrés naturellement dans le paysage. Une attention particulière est mise quant à l’utilisation de matériaux et de techniques respectueux de l’environnement et des êtres vivants lors des rénovations mise en œuvre.

A terme, l’autosuffisance énergétique et de nourriture sur le site est recherchée : les aménagements du bâti et des espaces extérieurs sont réfléchies en intégrant cette vision à long terme.

La culture de la terre fait donc naturellement partie prenante du projet : petit maraîchage pour le moment, puis dans un second temps cultures plus importantes. La  gestion du site se fait essentiellement par les retraitants, ce volet faisant partie intégrante des activités intégrées aux retraites sur le lieu.